Dans ce 6ème roman “Le silence des ogres” présenté dans le cadre de la rentrée littéraire 2024 par Calmann Levy, Sandrine Roudeix continue de creuser d’une façon très intime les questions d’identité, d’émancipation féminine et de transmission familiale.

Elle nous livre, dans cet ouvrage, l’un des récits les plus émouvants qu’une femme puisse confier à ses lecteurs. Celui d’une enfant qui s’est construite sans son père, avec les souffrances, les questions, les incompréhensions qu’une telle situation est capable d’engendrer. Celui d’une femme qui, un jour, retrouve ce même père qui a pointé aux abonnés absents une grande partie de sa vie.

Dans ce roman intense et poétique conçu comme un jeu de pistes autour de la mémoire et des mots, Sandrine Roudeix interroge la construction d’une fille sans père.
De son écriture précise et à fleur de peau, elle explore le poids, le vide, le manque, les blancs que comble l’imaginaire, mais aussi le besoin de filiation à l’âge adulte et le défi pour une femme de trouver sa place.

Quatrième de couverture :

« On ne pleure pas les gens qui nous abandonnent. On les idéalise, on les hait. On les enterre vivants en nous »

C’est l’histoire d’une fille de dix-neuf ans qui rencontre son père pour la première fois.
C’est l’histoire d’une fille de vingt-huit ans qui choisit de ne plus le revoir.
C’est l’histoire d’une fille de quarante-huit ans, qui, alors qu’elle débute une relation amoureuse, vacille en entendant un inconnu prononcer le prénom de son père.
Pourquoi ne se parlent-ils plus ? Elle a oublié.